La peau

 

Organe délimitant l’espace extérieur et intérieur, est le pivot de la démarche créative. A la fois frontière, carapace et organe récepteur, elle est le lien entre deux mondes. Elle devient dans le travail le support de tentatives d’expérimentation de cette dualité.

Nos pensées, nos émotions, nos désirs n’ont aucune forme de consistance pourtant leurs forces sont indéniables et font nos vies, elles nous remplissent, la matière peau les contient de part et d’autre.

 

 

La construction

 

aborde l’intériorité à travers la notion de temporalité. L’action de s’édifier dans le temps, de se composer, répond au besoin de structure, d’une continuité enracinée dans les expériences passées. Simultanément le présent toujours changeant vient sans cesse tester la résistance de ces constructions, perpétuant la dualité des désirs d’être à la fois souple et solide.

 

 

La mue

 

Ce changement d’état en un autre, est aussi le renouvellement partiel ou total de la peau sous l’influence des conditions du milieu pour certaines espèces. Nous ne muons pas physiquement, mais comment objectiver nos changements conditionnés par notre environnement ?

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